Ce grand méli-mélo d’amour interminable...

Quelques mots choisis mais désordonnés.
Si certains mots sont trop "impatients", ils ne reflètent qu'un instantané non raisonné de l'esprit...

Une vie trop bien rangée,

Mettre tout à l'envers, pour trouver un moment, un moment seulement...
Et puis écrire, écrire pour se souvenir...
Écrire ses sentiments et lui écrire.
Écrire l’amour.
Il l’aime, il l’aime mais elle n’est pas là.
Et ce moment est merveilleusement lancinant.

Il est si débordé de désir, si à vif de folie, tout écorché d’elle, qu' il écrit pour éviter le doute, pour épancher son ennui.

Il communique à son corps et à son esprit par l’écrit.
La méditation d’amour s’épand dans la phrase et elle, à quelque endroit de là, elle peut la lire, elle peut la vivre si elle aime assez fort.
Si elle vibre de ces mêmes sentiments. L’écrit fait résonner l’amour et la fait vibrer à son tour.
Offrir aux mots sa beauté, décrire cet amour, est devoir de souvenir.

Elle aime ces petites suites de mots qu’il génère en permanence pour elle, pour la vivre par la lettre, par le signe, par le point.
Exclamation, suspension, interrogation, tous se lient pour le sens...
Il écrit et ils communient d’aimer. Il écrit et il recrée l’amour et il écrit l’amour et ainsi le comprend... Le vit, l'amplifie.
Ce destin le marque désormais.
Et puis ! Son écriture la touche, la caresse et entre en elle.
Elle lui porte cette douce chaleur, ce doux moment.
La dessiner, le dessiner avec des lettres. Oh ! Magie de l’écriture.
Écrire avec l’angoisse de l’écriture tendue de sentiments, de déraison.
C’est la même émotion qui percute le clavier.
Il est ivre de toi... dans le cœur des mots.
Il t’écrit, il t’écrit et tu le lis là-bas à quelques kilomètres de ses mots.
Il aime de douceur, en mélancolie d’écrire.

Et dans cet instant, fragment d'éternité suspendu, il ne me reste que ce grand méli-mélo d’amour interminable...

...A...