Des larmes à foison attendaient, tristes mais sèches...
Ce soir, je me suis posé là, dans ton monde, mille idées tournoyant dans
ma tête.
Des larmes à foison attendaient, tristes mais sèches comme si de rien
n’était.
Je me suis égaré dans ma peine... La distance est si grande alors que tu
es là.
Je me voyais pourtant dans un pays lointain, mon âme caressant ta raison.
Deux cœurs à l'unisson, formaient force et espoir.
Et maintenant âme seule et amour engourdi je réfléchis, j'espère...
Tu offres à ma vie le plus beau des cadeaux, tu crées mes meilleurs mots.
Mais ils sont impuissants... à forcer le destin que je vois, là... Pour toi.
Sentiments épuisés, patience malmenée... Ton tourment t'entraîne,
m'entraîne..
Je t'offre de la lumière, tu choisis l'anodin... Ouvre les yeux, regarde
avec ton âme..
Un costume, une cravate suffiront-ils à ta mémoire ? En feras-tu une
histoire à écrire, à filmer, à raconter ?
La vie se poursuit, elle n'attend rien si ce n'est une trace. J'espère
la tienne lumineuse.
A présent je dois conjuguer ma vie, épargner mes faiblesses.
Je pleure encore de t'avoir libérée, et cette distance nouvelle que tu
m'imposes...
Je vacille et je tremble de te perdre vraiment...
Je me refuse à tourner la page, je refuse d'oublier ton visage.
Donne moi une juste raison de m'en aller, je le ferais pour toi...
Donne moi une juste raison de te priver de mes mots... Je le ferais encore.
Donne moi une juste raison de t'oublier... Je... partirais..