Je crois encore en l'espoir...

Je me l'étais promis.
Je ne t'importunerai plus,
je ne t'écrirai plus,
je t'oublierai...

Promesse brisée...

Je ne peux t'oublier.

Tu as continué à hanter mes nuits, mes jours, mes instants de solitude, mes rêveries inconscientes,
mes espoirs chimériques, mes espérances vaines.
Ton sourire, ton visage, ton regard, ta chevelure, tes gestes, ton corps,
ton sourire, ta voix n'ont eu de cesse de tourmenter mon être, de brûler mon âme.

Et chaque jour, ces pensées me hantent, parfois murmures étouffés, souvent cris désespérés,
désir de t'aimer, de t'admirer, de te contempler et d'espérer, d'espérer... encore et toujours... espérance...espoir....

Et chaque matin, ces mêmes scénarios, ces mots que je voudrais prononcer et qui restent là sur mes lèvres serrées,
ces caresses perdues à jamais dans le creux de mes mains...
Ces pensées impalpables, éthérées que je pourrais te murmurer, ces mots, ces sentiments que je voudrais te révéler.

Et chaque soir, cette sensation que les heures n'ont été qu'une suite ennuyeuse, morne, intense, et triste de silences lourds,
d'actes manqués, de non-dits, de regards perdus dans le vague, et même de mensonges et de larmes.

Et chaque nuit, cette même lassitude m'étreint dans ce maudit étau glacial de regrets et de haine de ce destin qui t'écarte de moi.

Et toujours, cette même idée qu'aucun de mes songes éveillés ne sauraient advenir.
Que finalement il n'est que dans les fables, les contes, et les légendes, qu'une étoile se penche sur un misérable vermisseau.
Maudite idée qui parcourt lentement son chemin dans les méandres de mon âme, s'y répand peu à peu entrainant avec elle le voile de l'oubli...

Ma raison me dicte que tout est illusoire.
Mon cœur me crie que tout est espérance...

Je crois encore en l'espoir.
Et je ne peux pas t'oublier.
Je ne veux pas t'oublier...
Trop d'amour en moi...

...A...

Comments

[la passante]

c'est vraiment étonnant, cela me distrait... on a le sentiment en parcourant ses lignes que tu la connait si bien et que en même temps tu ne l'as jamais connu...