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Quelques pensées...
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10 janvier 2008

Quoi de plus simple que d'aimer...

Signes2

Mon petit "pain d'épices",

Quoi de plus simple que d'aimer...
C'est facile, on voit quelqu'un, et on se dit ouahouh, il (elle) est bien !
Peu importe la raison, c'est juste que en le (la) voyant, il s'est produit un "truc"...
Difficile de dire quoi, de l'admiration, de l'envie sensuelle, une attirance "sexuelle"...
Dans tous les cas, ce petit quelque chose de plus que d'habitude.
L'amour, n'est pas comme l'appétit, cela ne vient pas en "mangeant".
C'est juste que l'on se dit que rien ne serait plus dur que de perdre l'autre, ne plus le voir, ne plus le toucher,
oublier son parfum dans les méandres du temps qui passe.
Sentir son image disparaitre de ma vie, s'estomper...
Ne plus rien partager, perdre une complicité magique, abandonner ces sensations charnelles...
L'amour, c'est simple. On aime, c'est tout.
On aime être ensemble, rire ensemble, discuter, échanger, pleurer...d'une phrase, d'une chanson, d'un poème.
C'est aimer regarder les mêmes paysages, humer les mêmes senteurs, fouler la même terre, voir les mêmes films...
Ne pas voir le temps qui passe quand on est ensemble, souffrir de la longueur des heures lorsque l'on est séparé.
Et moi, j'aime...et aimer a des conséquences.
A la seconde où je te quitte, tu me manques.
Quand ton regard s'arrache au mien, tu me manques.
Quand tu prononces cet au revoir, tu me manques.
Quand mes lèvres quittent les tiennent...
Quand tu t'éloignes dans la nuit...
Quand ta voix n'atteint plus mon esprit...
Alors, du plus profond de mon être monte un cri...
Une vague de solitude parcourt mon corps...
Une indéfinissable détresse m'envahit.
Des frissons me traversent.
Et mon esprit flotte là un instant, abasourdi de sentiments qui vont viennent, tournent, retournent et virevoltent sans cesse à l'intérieur de ma tête.
Ivre de ton souvenir, triste de ton absence, tendu vers un prochain contact, un mot, un son, un instant de toi.

Alors je subis là, sans force, les assauts de mes sanglots retenus...
Je respire vite très vite, je raisonne, je me jette sur une idée, sur une autre, vite j'enclenche la radio, une musique, un livre, un film, vite, vite, vite, oublier, voir plus  loin, penser à autre chose, écrire, bâtir, construire, être ailleurs....
Puis, las de ce combat inégal, émerge de ma conscience terrassée une nouvelle vie sans saveur, sans bonheur, tout simplement sans toi...

A tout de suite ma douce...

 

Alain

 

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