Nous sommes nés l'un pour l'autre...
Et me voilà...
A nouveau face à mon clavier. Face à toi...
L'absence poursuit encore et toujours ses nuits avec moi... Entouré de
vide, peinant de t'aimer. Mais souffrant plus encore de te perdre.
Rongé de l'intérieur par mes mots, deviner ce que je ne dis pas.
Je ne le dis pas. Je le dis. Je ne le dis pas. Alors imagine.
Je veux te retrouver... Te serrer dans mes bras, m'épanouir de ton
plaisir de vivre enfin trouvé.
Caresser ton souvenir toujours aussi bouleversant.
Et moi parfois. Toujours à poursuivre mes mots, à maudire et détester
quelqu'un de les avoir si parfaitement utilisés avant moi.
J'ose les penser, ces mots, c'est une vérité... Mais comment les écrire ?
J'assemble, je désassemble, je compose, j'aime le son du clavier qui me
résiste. Je te cherche là... Si près de moi.
Cherchant mon futur dans notre passé. Ne vois-tu pas que nous sommes nés
l'un pour l'autre.
Je t'attendais, tu m'attendais. Cherchant l'un et l'autre dans nos
histoires un peu de cette vérité qui nous unit.
Je prends, j'analyse. Je sais que je suis prêt.
Tu l'es pour moi. Alors je te regarde, et j'attends.
Combien de temps encore devras-tu endurer ton lancinant destin.
Il ne te reste qu'une guerre à gagner, contre toi-même...
Je peux souffrir encore...t'aimer, te mériter...te désirer...
Et je tremble, et je sanglote à la pensée de ces moments ou ta vie se
mêle à la mienne.
Je chéris l'instant même où la première fois je t'ai vu, les yeux
souriants et remplis de soleil,
et je frissonne de joie au souvenir de tes mots pleins de notre avenir.
C'est doux.
c'est tellement doux.
Je ne pourrais jamais t'aimer moins.
Je ne peux, c'est sûr, t'aimer plus.
...A...